Glen LeMesurier

 

En permanence dans les sentiers du Parc Régional

plus de 35 œuvres!

À compter du 10 octobre 2015, vous pourrez, dans un ambiance champêtre romantique, agrémenté des magnifiques couleurs d’automne ou d’une première neige, faire une randonnée, à pied ou en vélo selon la saison, dans les sentiers de poussière de pierre du Parc Régional, et admirer plus de 35 œuvres de cet artiste haut en couleur!

C’est avec fierté que nous accueillons cet artiste soudeur montréalais doublé d’un amant de la nature, qu’est Glen LeMesurier! Venez voir une parcelle de l’ensemble de son œuvre présentée en permanence à l’intérieur de plus d’un kilomètre carré de forêt, se mariant parfaitement avec les secteurs boisés choisit!

 

 LA MARCHE DES SCULPTURES-invitation public copie

 

  • Entrée du sentier #2

 

 

NIGHTLIFE.CA

 

ART & CULTURE

ORDURES DES UNS, OR DES AUTRES

Glen LeMesurier est un artiste marginal, un personnage haut en couleur à l’image de ses coudes tatoués et de ses yeux bleu azur.

LeMesurierDepuis trente ans, le sculpteur montréalais se passionne pour cet art, d’abord pratiqué sur du bois, avant de passer au métal, auquel il est resté fidèle. Un amour pour un élément qu’il a découvert dans sa jeunesse:« Mon père travaillait sur des automobiles, j’ai habité toute ma vie dans un garage».  Aujourd’hui, c’est donc sans grande surprise que Glen est devenu un passionné de machinerie et passe ses journée dans son studio, aux abord d’une vieille ligne ferroviaire du Mille-End.

Une cinquantaine de ses sculptures prenaient place à la Maison de la culture Cote-des-Neige, à la fois intérieur et en extérieur. Une volonté de l’artiste qui se définit comme  »vert » , car ses œuvres sont créées à partir d’objets recyclés et de rebuts de toute sortes. «Chaque semaine, je passe près de six heures au cimetière des métaux, à sélectionner les prochaines composantes de mes sculptures», explique Glen. Et si l’entrevue qu’il donne commence sur le lieu de l’exposition, elle se finira chez lui, dans son studio,  empli d’objets de toute sorte.

À quelques pas de l’atelier, il fait découvrir son Jardin du crépuscule aux curieux. Sur cette parcelle de terre abandonnée en pleine ville, il entrepose quelques œuvres de sa confection. D’ailleurs, nombreux sont les endroits de Montréal ou l’on peut apercevoir les immenses sculptures de cet artiste du macadam. Le Cirque du Soleil ainsi que le Jardins de sculptures de l’Hôpital Douglas, à Verdun, en sont les heureux propriétaires. Dans le fond, le rêve de cet éternel enfant – au volant d’une vieille Volvo customisée de peluches et de jouets – est d’implanter ses sculptures dans tout Montréal: «La ville est un jardin qui a besoin de points de repère», défend-il.

Bien loin, donc, des sculptures grecques, romanes, gothiques ou baroques, ce non-conformiste connait portant son art sur le bout des doigts. «J’ai plus de 2000 livres d’histoire de la sculpture et des métaux dans ma bibliothèque. Ici, personne ne connait vraiment cette histoire. Les autres ne la connaissent pas encore, mais je suis en train de la changer», s’amuse le sculpteur autodidacte, dont Tim Burton aurait pu s’inspirer pour un prochain film.

Chez lui, on retrouve confronté à l’image de l’atelier d’artiste qui nous trottait dans la tête depuis tout jeune. Une immense pièce, pleine à craquer d’outils et de babioles – vélos, cheval en bois, énorme bouée en plastique, carcasse de chariot en métal – ou se retrouvent son chien, Prince, ses tortues, et en dehors, ses pigeons. En clair, s’il n’existait pas, il faudrait inventer cet homme, riche en générosité, en enthousiasme, en créativité et bientôt heureux papa.

Énoncé de l’artiste

J’ai toujours défendu que l’art devrait faire partie intégrale de notre vie de tous les jours. La notion d’art public fait partie de mes préoccupations en tant qu’artiste et à ce titre, mes œuvres ont été créées afin de prendre place dans l’espace public.

J’ai aménagé un lieu à cette image dans le quartier mile-End à Montréal, à Montréal à proximité de ma résidences de mon atelier, car je crois que l’ occupation artistique des espaces publics et la réclamation du territoire urbain sont une de culture en action.

Je me définis moi-même comme un artiste (( vert )), car mes œuvres sont créées à partir d’objets recyclés de toute sortes. Mes sculptures soulèvent non seulement les questions historiques et écologiques relatives au pas. des objets, mais deviennent également un procédé d’inclusion en lui-m4me, ce qui ajoute une profondeur supplémentaire à l’œuvre et engendre une réaction cognitive qui lie l’observateur à la mémoire collective. A mon avis, le transformation de ces matériaux s’apparente aux mutations de certains personnages des légendes mythologiques. en ce sens, elle m’apparait à la fois surréaliste et fabuleuse.

Au cours des vingt dernières années, j’ai développé de façon autodidacte différentes techniques qui M’ont permis d’utiliser des matériaux spécifiques à mes créations, allant des plus petites pièces de bois, aux plus imposantes pièces de fer. Avec le temps, mon atelier s’est ainsi métamorphosé en un studio à caractère industriel. J’ai consacré beaucoup de temps et d’énergie à ces œuvres qui à leur tour, m’ont nourri, et je suis extrêmement reconnaissant face à ces autres artistes qui ont expérimenté avant moi ces voies (( ferrées )) d’acier et d’étincelles.

En plus du jardin de sculpture publiques, mes œuvres ont été présentées dans de nombreuses galeries et à l’occasion d’expositions qui ont fait le tour du pays. Certaines de mes sculptures font partie de collections publiques et privées dont celle du Cirque du Soleil et du jardins de sculptures de l’Hôpital Douglas, à Verdun.

Liens et références

http://sculpturegarden.wordpress.com/

http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/153523/macadam-une-oasis-en-plein-mile-end

http://www.flickr.com/photos/institut-douglas/sets/72157600261135021/detail/

http://vimeo.com/27265951

http://www.escalesimprobables.com/new/glen.html

http://zeke.com/2011/08/glen-le-mesurier-arcane-de-mer/

http://www.latraversee.uqam.ca/flaneur/glen-lemesurier